Choix Calvi - 20/04
"Ça fait neuf mois que j'imagine la manière dont ils sont morts, je matérialise ce lieu avec les images qui ont pu nous êtres transmises." Sandrine Tricot a perdu son mari le 24 juillet dernier lors du crash du vol Air Algérie, avec l'ensemble des proches des victimes, elle va enfin pouvoir se rendre au plus près de la catastrophe.
Impatiente à l'idée de pouvoir se rendre sur place pour enfin démarrer son cheminement "vers ce long travail de deuil", Sandrine Tricot tient aussi à féliciter François Hollande pour "la promesse qu’il a pu tenir". "Nous mesurons toutes les difficultés d’un point de vue militaire", a-t-elle précisé.
Quant au rapport du Bureau d'enquête et d'analyses pour l'aviation civile qui précise que le système d'antigivre n'avait pas été activé, Sandrine Tricot estime pour sa part qu'il faut encore laisser du temps aux enquêteurs. "Il n'y a aucune vérité qui m’arrange, mon mari est mort, on ne me le rendra pas. Je trouve que c’est un peu précipité de dire que les pilotes sont en cause."
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